Les défunts, le Vagabond et le Roi.

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La tête du prince héritier de Rhald’Or s’effondra brusquement sur le sol, les yeux de Vahamon pétillais puissamment alors que le sang s’écoulait de la tête tranché de son adversaire. La foule s’écarta lentement, observant avec une déception grandissante la perte de leur prince, l’exaltation du nouveau venu n’en était pas moins palpable alors que certain murmurais son nom de leurs lèvres. L’épée de Vahamon s’abaissa froidement, inondé du sang de son ennemis, il l’essuya sans aucune retenue sur les vêtements du défunt prince avec un sourire déconcertant. Son regard croisa celui de la foule, leur déception ne faisait que le satisfaire d’avantage, il avait d’une seul démonstration d’estoc détruit toute les rumeurs le concernant. Il n’avait jamais été un Sorcier, ou un quelconque utilisateur de magie, il ne venait pas d’un monde inconnu tout comme Mordath ou Barius mais il n’était qu’un simple elfe noir, armé d’une détermination et d’une arrogance qui lui avait permis de survivre dans un monde souterrain ou la cruauté était la principale source de plaisir. Ayant restreint ses pulsions sadiques dès son jeune âge, il arriva à une maîtrise de lui-même qui lui permis de consumer le plaisir dans l’élaboration d’une vengeance à l’endroit de son oncle qui avait tué sa mère, torturer son père et violer ses sœurs… Ce même oncle qui était désormais Roi de Rhald’Or, ce même oncle qui venait à présent de perdre son aînée, le fils qu’il avait toujours préférer aux autres.

La satisfaction de Vahamon était complète, en plus d’avoir réussi à provoquer le Prince dans un combat à mort, il l’avait fait en toute légalité en accord avec les lois du royaume de Rhald’Or, il avait même offert une reddition à son cousin mais celui-ci avait préférer combattre jusqu’à la mort. Le vagabond ne ressentait aucun remord sur ce qu’il venait de faire, il en ressenti plutôt une grande fierté, une fierté exutoire qui lui avait permit de catalyser sa rage sur la descendance du Roi qui avait si lâchement tué sa mère ainsi que sa famille. Depuis sa jeune enfance, Vahamon avait toujours été un nomade solitaire à la recherche de connaissance, alors que sa famille ce faisait tuer par le roi lui-même parce que son père s’était opposer au règne de Mordath, celui-ci avait ordonné l’ordre au roi de Rhald’Or de le tuer et c’est avec un sadisme sans pareille qu’il avait exécuté les ordres de son maître. S’étant caché de nombreuse année dans les montagnes, Vahamon avait lutté de son mieux contre les forces présentes de Mordath, organisant secrètement quelques guérillas de montagne, il tentait toujours de tirer parti de l’avantage du terrain dû à l’infériorité de son groupe. Ce même groupe avait été constitué principalement d’humain assoiffé de vengeance contre les armées de Mordath, il n’avait bien-sur pas été aisé de faire comprendre à ses mêmes humains qu’il partageait leurs point de vue sur ce terrible fléau mais il finit par les convaincre en les sauvant au péril de sa propre vie. Bien entendu, Vahamon était un elfe Noir, il n’avait éprouvé aucun plaisir à sauver la vie de ses humains, il n’en aurait s’en doute pas ressenti le moindre plaisir si ceux-ci aurait été tué et il les avait sauvé parce qu’il avait eu besoin d’eux au même titre qu’ils avaient besoin de lui.

Cette aide mutuelle, permis au petit groupe de « vengeur » de survivre dans les contrés hostiles, leurs réputations ne tardèrent pas à atteindre les contrés humaines dévasté par les légions de la marée verte. Rassemblant les survivants du mieux qu’ils le pouvaient, Vahamon et son groupe adopta bientôt de grande tunique noir afin de masqué leur appartenance racial et aider ainsi les villageois dévasté sans que l’un deux ne se mettent à tenter de le tuer pour ce qu’il était. Ce faisant passé la plupart du temps pour un « elfe de la lune », il n’enlevait jamais sa grande tunique prétendant qu’il était affecter d’une maladie contagieuse au touché. Les villageois peut désireux de posé des questions sur ce sujet ce contentait de se laisser aidé jusqu’au jour ou un capitaine du vaste royaume de Nemesia décida de le forcer à se départir de sa tunique et lorsque son identité fût découvert, le capitaine le condamna comme étant un espion et ordonna à ses gardes de l’exécuter. Bien qu’il n’aurait jamais crus cela possible de la part d’une bande d’humain, son groupe l’aidèrent à s’échapper et par la suite ils n’eurent d’autre choix que de se séparer. À partir de ce même moment, Vahamon compris qu’il ne pourrait jamais partager la vie des habitants de la surface tant que Mordath marcherais sur ce continent. Décidant de rejoindre son père dans la révolte qu’il avait levé contre la caste des loyalistes de Mordath, Vahamon arriva irrémédiablement trop tard et constata que son père, sa mère ainsi que ses sœurs avaient été lâchement tués… À ce même moment il ne pût savoir que son oncle avait été le tueur de ses parents, il ne le découvrit que beaucoup plus tard alors que Mordath venait d’être tuer par le puissant Barius. Lors d’une visite chez son oncle, il découvrit une lettre qui était adressé à son hôte portant le sceau de Mordath, ordonnant ainsi à son oncle de tuer son propre frère et d’éliminer tous ceux qui s’était joint à lui. Déduisant que l’invitation de son oncle était un piège pour le tuer, il fini par s’enfuir avant que celui-ci ne tente de le tuer.

Depuis ce même instant, Vahamon surnommé le « vagabond » n’avait eu de relâche de traquer les anciens généraux du défunt Mordath, les repérant facilement grâce à leurs manques de discrétion, il n’avait eu aucun remord à tuer les plus accessible d’entre eux. Après quelques années de recherche, il apprit sans le moindre doute possible que son oncle, Roi de Rhald’Or était l’un des plus loyal envers le mouvement instauré par « La main du Chaos ». De son point de vue, la marée verte devait être arrêté, non par souci de sauver la « vie » en général mais bien parce qu’elle représentait un chaos sans précédent qui se révèlerais son plus grand ennemis dans son désir d’assouvir ses propres ambitions. La tâche qu’il venait d’entreprendre ne serait pas de tout repos et serais sans doute le combat de trois vie d’hommes mais il était plus que jamais décider à conquérir le royaume des elfes noirs et d’empêcher le retour de la marée verte…

Ses pensées fût soudainement interrompus par l’arrivé d’une cohorte de garde qui semblèrent horrifié par la tête décapité de leurs prince. Sans y porter la moindre attention, Vahamon la ramassa par ses magnifiques cheveux blancs et l’envoya aux pieds des gardes qui reculèrent brusquement afin de ne pas y toucher. Éclatant d’un rire satisfait, Vahamon rengaina son arme et remis tout bonnement sa grande toge noir qui le couvrais entièrement. Observant avec une certaine précarité les gardes pointer leurs armes vers lui, il abaissa lentement la tête et la releva tout aussi lentement d’un signe de salutation. Ceux-ci s’avançant plus promptement durent écarter la foule qui criait à présent son nom, ce petit exploit lui vaudrait sans nul doute les foudres de son oncle, celui-ci tenterais de le tuer, de le condamné à mort mais il avait agis selon les lois et cette foule surpris par le déroulement du combat en était les principaux témoins. Un sourire se dessinait sur ses lèvres lorsque son nom fût crier par une grande majorité de la foule, le regard fixer sur les gardes il avait accomplis son premier but et il accomplirais maintenant son deuxième.

«Je crois que mon oncle désirerais me voir, dit-il d’une voix douce, amener-moi jusqu’à lui que je puisse répondre de mes actions. Amenez moi devant le Roi de Rhald’Or afin qu’il puise me… Châtier… convenablement. »

Laissant tomber son fourreau ainsi que son arme, il s’approcha des gardes et se laissa guider vers le manoir du roi.

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Les mains se crispérent sur son trone... En entendant les gens crier son nom, celui de l'assassin de son Fils, de son ainé, de l'heritier de son trone gagner vaillement, avec le soutiens du grand seigneur noir Mordath...
Vahamon, ce fils de chien, cet ignoble vagabond qui cherchait a present a reprendre le flambeau de son defunt pére, le frére du Roi, lui aussi un idealiste, qui avait longtemps crut que les Efles Noir avaient une chance de survit en pronant une indépendance ridicule. Mordath avait été clair, il fallait reduire a neant cette rebellion insignifiante, la tuer dans l'oeuf, avant que d'autre ne suivent eux aussi la voie de l'insoumission... Le roi leva bien haut sa main, faisant réagir Trindell, le capitaine de sa garde...

"Sire?"

La voix sombre du Seigneur et maitre surgit alors, venant se repercuter dans toute la salle d'audience..

" Faite venir ce chien..."
"Oui Sire!"

Le Capitaine sortit en trombe de la grande salle, parcourant les couloirs sombres, prenant avec lui l'ensemble de ses troupes. Vahamon etait seul oui, mais il n'en restait pas moin un guerrier redoutable, qui venait de tuer le Prince heritier. Le félon ne resista méme pas, se laissant embraquer par les troupes armés, le menant tout droit au maitre de Rhald’Or, qui deja devait preparer la sentance a l'assassin...
Le prisionnier fut alors laissé face au grand Roi, entouré de sa garde, juste dans le cas ou le guerrier serait assez fou pour attenter a la vie du Seigneur ici méme... Les yeux de glace du Roi se posérent alors sur Vahamon, un rictus de Haine venant se former sur son visage...

"Sale chien... Ainsi donc, ton réve de vengence a commencait sur mon fils. Tout comme ton pére, tu pense vraiment comme un Humain! Des heritiés, ce n'est pas ca qu'il me manque!"

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Vahamon accompagné des gardes qui le maîtrisait défilèrent dans les couloirs du manoir, celui-ci profita de ce moment afin d’observer les changements que le nouveau roi avait fait apporté à ce splendide palais, la décoration lui semblait beaucoup plus ternes que les souvenirs qu’il en avait de son passé. Les fresques principales n’étaient plus les portraient des anciens rois d’antan mais bien ceux de Mordath et de la famille royal qui siégeaient en cette sombre époque. Le vagabond eu un léger sourire lorsqu’il vit le portrait du prince héritier qu’il venait de tuer, celui-ci avait été semble t’il le favoris du peuple et ses autres frères n’apparaissait que très brièvement sur les murs du manoir. Comme il s’en attendait, il ne vit aucun portrait de la reine qui avait donné naissance au prince héritier, il déduisait donc que le roi avait plusieurs maîtresse et que celles-ci avait dû porté en couche les autres enfants de la ligné royal… Les sourcils de Vahamon se plissèrent lentement alors qu’il se révolta intérieurement des « droits acquis dès la naissance. » Ainsi il trouvait injuste qu’un fils d’esclave doivent rester un esclave toute son existence alors qu’un fils de Roi était promus dès sa naissance à devenir l’héritier de celui-ci. Le titre d’un roi était selon lui quelque chose que celui-ci devait mériter plutôt qu’acquérir dès sa naissance, il n’avait pas été rare dans l’histoire de se continent qu’un prince héritier une fois sur le trône était parfaitement incapable d’exercer ses fonctions et finissait inévitablement par se faire tuer et une nouvelle lignée de dirigent voyais le jour dans un cercle aussi perpétuel que vicieux. Bien entendu, son peuple n’avait pas la même perception des choses que lui, pour eux les héritiers avaient la bénédiction de Mordath qui aussi défunt soit-il était vénérer tel un dieu.

Les muscles du jeune vagabond se contractèrent alors qu’il eu une pensée de répulsion pour sa propre race, ses frères de sang qui croyait détenir les secrets de l’existence, ses frères de sang qui croyais être supérieur à toute les autres races alors qu’ils se terraient au fin fond des abymes souterrains. Bien qu’aucun elfe noir n’aurait sus l’admettre dû à un complexe de supériorité, leurs race était en tout point enceins dans un moule leurs empêchant de développer une individualité propre envers les membres de leurs propre race. La société des elfes noirs étaient en quelques sorte une entité social simpliste qui agissait dès leurs naissance dans un rôle prédéfinie. Les esclaves servaient, les Rois régnaient, les soldats obéissaient et les généraux commandaient. Était-ce donc cela leur tendre supériorité sur les autres races? Ayant vécus une partie de son existence à côtoyer des humains, Vahamon avait eu un aperçu de leurs différence individuel, il ne pouvait qu’admirer leurs forces de caractère leurs permettant de sortir aisément d’un moule prédéfinis. Le jeune guerrier ne se faisait aucune illusion tant qu’à ses ambitions, il ne pourrait jamais changer à lui seul la perception des elfes noirs, il ne pourrait jamais changer une société aussi ancienne ancré profondément dans leurs tradition, il dû admettre bien au-dessus de son narcissisme qu’il ne pourrait jamais détrôner le roi de Rhald’Or… Et malgré ce même narcissisme, cette même vision de vérité, il était tout comme son père un idéaliste se nourrissant d’utopie et cela l’avait contraint à devoir confronter le Roi face à face, il ne se débâterait pas mais il devait s’expliquer avec son oncle, il devait lui faire comprendre que Mordath était un être tout puissant qui amènerais la destruction de leurs race aussi bien que celle de leurs ennemis.

Méditant sur ses dernières pensée, le vagabond observa les portes de la salle du trône s’ouvrir devant lui, son regard était serein alors qu’il croisa le regard du Roi droit dans les yeux, celui-ci semblait animer par la rage. Une colère qui masquais habillement sa déception d’avoir perdu un héritier. Lorsque la puissante voix du roi ce fit entendre, Vahamon remarqua qu’elle avait peut changer depuis leurs dernière rencontre, déformé par une certaine colère, les mots du roi étaient emplis d’un sang froid que le vagabond ne pouvait que respecter. D’un simple sourire, il attendit avec politesse que son oncle eut finit ses courtes paroles et il s’inclina, à la grande surprise de tout les gardes, devant le Roi. Certain de ses mêmes gardes le regardait avec amusement, d’autre lui lançait un regard dédaigneux avant de détourner la tête et d’observer leurs roi. Se relevant dans toute sa splendeur, Vahamon s’avança doucement vers le Roi, les gardes le suivant du regard savait sans le moindre doute que le vagabond n’aurait aucune chance s’il tentait quelque chose contre le roi. Tel n’était pas le but de cette manœuvre, bien que le roi puisse anticiper ses mouvements avec une habilité qui découlait de leurs liens familiaux, Vahamon fît ce que son père n’aurait jamais fait. Abaissant sa jambe droite sur le sol, il s’agenouilla aux pieds du roi, relevant l’écharpe qui masquait son visage, il leva la tête vers ce même Roi.

«Vôtre majesté, dit-il d’une voix douce, il est dommage que vous-mêmes ne puissiez pas penser en être humain quelque fois. Le chemin que vous avez choisi est parsemer de trahison, vous avez trahis votre propre frère au profit d’un trône inexistant, vous n’êtes, bien malheureusement qu’un vulgaire pantin régnant sur un royaume qui appartient à plus puissant que vous. Qu’arrivera-t-il lorsque votre maître renaîtra de ses cendres? Qu’arrivera t’il lorsque Mordath vous ordonneras d’abdiquer le trône en sa faveur? Ne pensez-vous pas plus loin que votre désire de puissance? Mordath est un fléau pour tous les habitants de ce continent, quand bien même vous le nieriez, cet créature viens d’un autre monde que je ne saurais identifier, son origine reste inconnu et cela représente un danger bien plus grand que vous pouvez l’imaginer. Mon père à tenter de vous le faire comprendre, avec une certaine maladresse je vous le concède mais je persiste à croire, mon oncle qu’il n’avait pas tord. Aussi puissant est votre désire de puissance, vous devez comprendre que la vengeance que j’exerce n’est pas totalement à votre encontre mais bien envers le tout puissant défunt Mordath. Je donnerais ma vie pour l’empêcher de revenir… Notre peuple c’est vue acculer jusqu’aux verges de la destruction contre le puissant Barius. Il en va non de votre compétence si nous existons encore mais bien de la bonne fois de ce même Barius. Notre peuple à certes récupérer dans l’ombre des peuples de la surface. Nous sommes toutefois dans une situation précaire et il me paraît évident qu’une révolte au sain de notre peuple ne fera que motiver nos ennemis à profiter de notre faiblesse. »

Vahamon se releva lentement, son regard pétillant animé d’une volonté de fer croisa celui de son oncle, tel une joute bestial, leurs yeux semblèrent s’entrechoquer de regard en regard. Un duel de fer que les gardes observèrent un instant, gardant leurs souffle afin d’entendre la voix du nouveau venu. Le principal intéresser avait mis de coté son désir de vengeance, il ne pouvait pas changer le passé et avoir tué l’héritier ainé du roi lui suffisait amplement pour le moment. Le vagabond pesa les pour et les contres, son cœur s’entredéchira entre la raison et sa soif de pouvoir. Tuer le roi serais si facile, mais ce qui en découlerais serait autre chose, il se retrouverait piéger dans une impasse ou quand bien même deviendrait-il roi à son tour qu’il serait obligé de suivre le même chemin que son oncle. La population elfe noir se retrouverais déchiré, certain se révolterais contre sa prise de pouvoir, d’autre contre ses politiques et il en résulterait un affaiblissement de son autorité. Il ne pourrait jamais devenir le roi de Rhald’Or sans affaiblir par la même occasion son propre peuple. Écartant cette ambition de son esprit, il pensa tout de même qu’il aurait la force nécessaire pour maintenir son autorité future et cette réflexion narcissique le fît sourire. Serrant les poings symboliquement, il maîtrisa sa propre arrogance et garda agréablement son sang froid.

« Je ne m’excuserais pas d’avoir tué votre fils ainées, poursuivit-il avec une voix mielleuse, ce n’est après tout qu’un juste retour des choses qui ma permis d’évacuer la colère que j’éprouvais à votre endroit, votre excellence. Vous avez assassiné ma famille, vous avez tenté de me tuer par la suite en croyant que je ne percevrais pas vos intentions… Mais dois-je vous rappeler que c’est vous ainsi que mon père qui m’avait prodigué l’éducation que je possède? Vous avez bien malheureusement choisi le camp de Mordath, peut-être par peur de périr de sa main? Vos raisons ne m’importe peux, j’ais assouvie ma colère d’une façon tout à fait légitime et contrairement à mon père je ne désire pas lever de révolte contre vous. Vous êtes le roi de notre royaume et je me plierais à votre volonté… Cependant je crois savoir que vous désiriez peut-être me tuer, si vous le faîte vous risquerez fort bien de soulever un vent de protestation et un autre elfe noir, beaucoup moins soucieux de la santé de notre peuple en profitera pour lever les armes contre vous. Je vous propose donc ce compromis, vous faîtes de moi l’un de vos généraux, à la fois pour vous assurez de ma loyauté ainsi que pour profiter de mes quelques talents politiques et en contrepartie nous, nous unissons afin de préparer notre peuple à l’arriver de Mordath. Mes pressentiment à ce sujet me porte à croire que peut importe ce que je puisse faire, Mordath reviendra belle et bien un jour... Je vous propose donc de concentrer vos efforts de concept avec les miens afin de faire en sorte que nous puissions nous assurer que ce puissant individu n’usurpe pas l’autonomie de notre peuple. Peut-être encore une fois, préfèreriez-vous tenter de me tuer, le cas échéant vous devrez en subir les conséquences et si jamais vous le désirez, pour le bien de notre peuple je vous conseille de m’exécuter en secret hors de notre royaume. Le choix est vous appartient, tel qu’il y en à toujours été, majesté. »

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Au pied du Trone de Fer, entouré de la garde Royal, Vahamon, membre de la famille regente, assassin de son fils ainé, fourbe et manipulateur de foule, etait en train de s'addoner a une mascarade exemplaire.
Sans méme hausser le ton, sans méme eclater en rage ou furie, il laissait sa voix delester son esprit fourvoyeur de paroles empoisonné.. Le Puissant Roi reste un instant de marbre, tandis que le jeune Vagabond laissé exprimer ses plans de conquéte des Moeurs Drow... Affable et si jeune, Vahamon ne comprenait pas tout les enjeux qui liés les Elfes noir au puissant seigneur des Abymes... Mais, tout comme son pére, il persisté a se croire plus malin, plus fiable que lui a resoudre ses problémes.. S'opposer a Mordath etait une erreur, une grossiére erreur, qui leurs couterait a tous la vie.
"La Main du Chaos" avait une puissance incommensurable, et pour eviter le destruction de son propre peuple, le Roi s'etait lié a lui, desservant ses interets, donnant a ce puissant seigneur une armée digne de ce nom, tout aussi puissante que celle des cinq provinces de la surface.
Seulement, il y avait eu Barius... Et Aldaron d’Aerandir. L'elfe n'avait pas été une mince affaire, précurceur d'une victoire que le Seigneur et Roi des Rois Barius s'empressa d'achever avec son armée sortit d'on ne sait ou. Sans ces quelques Pantins, sans les Nains, la victoire etait assurée!

Les yeux du Roi se posérent de nouveau sur Vahamon, la rage laissant place a l'ironie... Pauvre petit enfant. Il se leva, et s'approcha lentement de son neveu, sortant lentement son épée noir, la posant sur l'epaule de Vahamon, le tranchant venant sciller legérement le cou du Vagabond...

"Pauvre fou... Ta jeunesse aurait du étre une excuse a ta naïveté, et pourtant, tu parle comme un sage qui croit tout connaitre de notre politique. Mordath t'aurait deja fait vivre milles et une souffrances, tu ne connais rien de la magie de ce sombre Monarque, mais elle depasse ton entendement, et ta puissance ridicule. Les Elfes noir sont encore debout grace a lui, et non grace a la bonté de ce Roi des Rois de pacotille. Notre peuple ne peut vivre sans gloire ni conquéte, sans guerre et sang, l'appel de l'acier et bien plus ancré dans nos esprit que ton réve de paix et de tranquillité, bien plus puissant que ce que tu propose, Lache!"

Il continua doucement a marcher, laissant l'epée glisser le long de la peau sombre de Vahamon, tranchant a peine a son passage.

"Tu viens ici, tuant mon fils ainé, ma raison de vivre, me traitant de lache, peureux devant la mort certaine des mains de Mordath le grand. Tu as du cran, mais tu posséde bien trop de folie en toi Vahamon. Ton pére avait le méme probléme, toujours a se croire plus juste et plus fort que tout le monde, mais ses idées l'ont mené vers une mort certaines. Il est mort de ma main, bien plus sensible et douce que celle de Mordath le Grand. Notre peuple, levé les armes contre moi pour un petit insecte comme toi? Cesse d'étre aussi sure de toi, et tu commencera a comprendre que notre peuple réve que d'une chose, retrouver sa gloire d'antant."

Il s'arreta derriére lui, la pointe de l'épée venant froller le haut de la colonne du Prince dechue... Piquant un peu plus la chairs.

"Tu me demande a devenir Généralissime des armées? Voila une demande bien incongrue aprés ce que tu as fait. Ma main devrait te couper la téte immédiatement, au secret des regards de notre peuple, qui me suit aveuglement depuis des millénaires."

Lentement, l'épée se repositionna sur l'epaule de Vahamon.

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Le corps de l’elfe noir se raidit alors qu’il ressentit le contacte froid de l’acier contre son coup, cette lame dont le Roi contrôlait avec une habilité hors du commun lui entailla superficiellement le coup. Le sang s’écoula sous formes de gouttelettes bien incongrues, alors que Vahamon, le jeune vagabond aurait dû trembler de peur devant l’autorité légendaire de son oncle, mais son audace était sa principal qualité, une qualité que peux de généraux des armées osait arborer avec tant de confiance. Acculé au coin d’une lame, le vagabond contrôla peut à peut son respire, tentant de ne pas laisser la colère le faire réagir avec stupidité. L’odeur de son propre sang lui remonta jusqu’à la gorge, ses yeux suivait les déplacements gracieux de la lame jusqu’à ce que celle-ci s’immobilise prêt de sa colonne vertébrale. Vahamon se raidit d’avantage, contractant ses muscles il écoutait les paroles de son Roi, se parsèment lui-même d’un éloge qu’il considérait des plus funèbres. Les paroles du roi raisonnèrent dans son esprit tel de lourde roche dévalant une colline et terminant finalement sa course dans un lac des plus placides. Ses yeux se redressèrent, fixant le trône vacant de la présence du Roi, ce même dignitaire royal qui avait assassiné sa famille… Et pourtant il ne pouvait en aucune instant de s’empêcher de penser que le roi avait peut-être raison.

Qu’est-ce que le vagabond qu’il était connaissait de se Mordath? Il ne connaissait de lui que ce que son père lui avait dit, il avait agis avec ferveurs contre les disciples de Mordath sous l’instinct d’une futile vengeance qu’il ne réaliserait sans doute jamais. Si son père avait eu tord et que son oncle avait eu au contraire raison, cela justifierait-il le meurtre de son père? Le tout puissant seigneur de Rhald’Or avait-il réellement agît dans l’intérêt de son peuple? Son père avait-il été un traître en s’opposant à Mordath, avait-il joué le destin de son peuple sur des valeurs de justice désuètes? Les yeux de Vahamon se plissèrent avec une certaine modération, son cœur palpitai à une vitesse qui était peut commune pour un elfe noir, la nervosité lui rongeait les sangs, que serait-il arrivé si son père avait réussi à lever la révolte qu’il désirait guider? Les elfes noirs auraient alors été l’ennemis de Mordath, et peut-être aurait-ils été tous châtier, détruit et annihiler dans un ultime châtiment infligé par la main chaotique. Doutait-il à présent de son père, doutait-il à présent de la justesse de ses actions? Que lui aurait son propre père? Que lui aurait dis sa mère? Son esprit épris d’une confusion sans borne se conforta peut à peut dans l’espoir qu’il n’avait pas eu totalement tord. L’erreur était associé à la jeunesse, cette même jeunesse était synonyme de naïveté, d’impulsivité et d’une arrogance qui lui paraissait à présent plus qu’évidente.

Dans un cri d’agonie, dans un ultime souffle de désespoir, Vahamon ouvrit la bouche, laissant ses lèvres exprimer une terrible agonie, une déception de ses propres erreurs. Son grognement était celui d’un être dévorer par la colère, dévoré par ses propres erreurs. Ses yeux se fermèrent lentement, son souffle devînt plus précipité qu’il ne l’était déjà, cette crise d’une prise de conscience sans précédent lui insufflait les conséquences de ses propres bêtises. Peut lui importait ce qu’était Mordath, il avait l’étrange impression que celui-ci se consacrerais à la damnation de son peuple, que advenant une rébellion, ce même félon de l’enfer les détruirait de son simple souffle. Peut-être n’avait-il pas voulu admettre l’erreur de son père avant se jour, peut-être l’avait-il considérer comme plus noble qu’il l’était… Et pourtant, ce désire de puissance l’animai d’une ferveur peut concevable. Ses yeux d’un rouge écarlate perdirent de leurs éclats, bien qu’habituellement les yeux de son peuple était d’un blanc orbitèrent, Vahamon était l’exception qui confirmait le mélange bâtard qu’il était. D’une union de deux races d’elfe, il aurait été habituellement en parfaite similitude avec l’un ou l’autre de ses origines mais le destin en avait décidé autrement et ses yeux en avait payé le prix. L’éclat rougeoyant reprit quelques peut son ampleur d’antan, alors que ses pulsation cardiaques revenait à une certaine normalité.

D’un regard exigus, il observa les gardes se trouvant tout juste devant lui, ceux-ci l’observèrent avec curiosité, ce demandant sans doute ce que le jeune vagabond allait dire, ou faire… Peut-être attendaient-ils seulement que celui-ci commette l’erreur qui lui serait fatal afin que ses charognard puisse ce délecter de sa mort. Cette pensée le fît frémir, il n’avait nulle intention de mourir ainsi, dans une totale impuissance. Nul ne tuerait Vahamon d’un simple coup de lame! Sa mort, si elle devait survenir serait empreint d’une gloire qui l’immortaliserais comme étant un héros de son peuple. Sa mort serait celui d’un conquérant, cette même mort ne serait pas entachée d’une vulgaire erreur de perception commise aussi maladroitement par lui-même. Il s’était juré de détruire les disciples de Mordath, juré d’empêcher son retour du mieux qu’il le pourrait… Mais à présent, il ne pouvait contredire son oncle, Mordath les châtierais sans nul doute si leur tentative d’indépendance porterais fruit… Et ce même châtiment ne serait autre que la destruction des elfes noirs. Toutes ses présomptions étaient pour le jeune vagabond au conditionnel, qu’elles n’arriveraient peut-être même jamais. Pourtant, malgré tout il ne pouvait mettre, son propre peuple dans un danger que lui-même ne serait pas en mesure d’apaiser. Son regard redevint d’un rouge pétillant, un sourire se dessina sur son visage, écartant d’un coup de fouet la déception qui l’avait envahit.

«Monseigneur, dit-il d’une voix imprégné d’émotion, si une telle situation aurait été altéré… Si je serais le roi est vous le vagabond, auriez-vous agît comme j’ais agis? Auriez-vous portez fois dans les paroles de votre géniteur? Auriez-vous crus qu’il serait de votre devoir de venger sa mort, aussi impétueux que ce chemin s’annonçait? N’auriez-vous pas, vous-même réaliser à l’extrémité d’une lame que vous avez eu tord et que votre souverain avait été sage d’agir tell qu’il là fait? Mon noble Roi, ce que j’ais fais est empreint d’une fois aveugle en ce que je croyais juste, pourriez-vous admettre que contrairement à mon père je n’ais pas eu l’ultime stupidité de lever une révolte contre vous, pourriez-vous admettre que je n’ais nullement fait courir le moindre danger à notre peuple et que seul ma vie était l’enjeu principal? Acculé à l’extrémité de votre lame, je comprends à présent que j’ais eu tord de m’élever avec hargne contre la puissance de Mordath, contre vôtre ultime puissance. Il me pèse d’admettre avec autant de franchise les erreurs qui ont été miennes mais pourtant mon ultime chasse contre les disciples les plus importants de Mordath n’ont pas été veines. J’ais tuer quelques-uns de ses serviteurs, qui aurait-pût représenter un danger pour votre position, aussi puissant soyez-vous. Malgré toutes mes erreurs, malgré mon avidité à venger mon père, j’ais conforter agréablement d’avantage vôtre autorité. »

Son regard pétillant ne manquait nullement d’ardeur alors que ses pensait laissèrent place à son propre désire de puissance, son corps reluisait sous l’éclat des bougis qui animais la pièce, simple accessoires que les elfes noirs n’avait nul besoin mais qui jouerait un rôle capital dans les instruments de décoration des nobles familles. Le rouge écarlate de ses yeux n’avait de limite que ses propres ambitions, son cœur palpitait d’une ambition inondé de ses propres pensées. Mordath lui semblait être la seul voix possible, le seul chemin accédant à la puissance, le seul corridor menant à la salle du trône des royaumes de Némésia! Les habitants de la surface craignaient le retour de Mordath et il était véridique que ceux-ci n’avaient jamais tenté de les détruire avant que celui-ci ne reviennent. Dans cette logique, Vahamon entrevoyait la faiblesse des royaumes de la surface. Ceux-ci pétrifier par leurs propres impuissance rêvait d’une paix, aussi fragile fût-elle, qui n’étais en vérité qu’une profonde illusion. Le peuple des elfes noirs bouillait d’un désir de conquête, le roi avait eu raison, le vagabond avait eu tord et les défunts n’étaient que des dommages collatéraux de cette perception. Le Roi des Roi, un titre bien futile était un inconnu au même titre que l’était Mordath, ce dernier leurs avait promis la gloire et la puissance… Qu’était-ce la différence entre Barius et Mordath? L’un avait choisi d’aider les êtres de la surface tendis que l’autre les mondes souterrains. La vérité était que tout deux rêvais de pouvoir, la vérité était que Vahamon en désirais tout autant au même titre que son oncle. Un rire s’extirpa de sa gorge alors que les muscles de son corps s’étaient contractés.

«Je suis vôtre neveux, dit-il lentement, vous êtes mon oncle. Nous sommes tout deux liés par le sang et là ou mon père nous as séparés…J’aurais pus devenir vôtre plus fervent général. Je soutiens, votre majesté, que je possède une qualité qui va au-delà de ce que possède vos généraux actuels, aucun d’eux n’ont l’audace que je possède, aucun d’eux n’as la détermination qui m’anime. Comprenez-moi bien, puissant souverain, que je désire ardemment devenir un héros de notre peuple. Les mondes de la surface comporte leurs intérêts mais ses imbéciles n’ont pas été en mesure de nous éliminer, peut-être serait-il judicieux de leurs démontré l’étendu de la puissance de notre peuple! Prenez-moi dans vos rang, monseigneur et je conquerrais les terres de Némésia en votre nom, ensemble nous préparerons l’arrivé de Mordath, nous lui défricherons le chemin jusqu’à la capital même de Némésia et…. Je tuerais Barius de mes propres mains en votre nom! J’éliminerais cet être que l’ont dit immortelle pour la gloire de notre peuple, ou je périrais en essayant! Ma loyauté vous est acquise et je vous prouverais à chaque instant le bon jugement de votre décision. Vous êtes le seul maître de ma vie, vous pouvez me trancher la tête d’un simple coup de lame et cela ne profitera qu’à conforter d’avantage votre orgueil… J’ais la prétention d’un prince, le courage d’un vagabond et l’honneur du guerrier, si mourir doit être mon destin permettez-moi de trépasser avec dignité. »

Vahamon releva la tête, la puissance des ses paroles avait troublé les deux gardes qui se trouvaient devant lui, ceux-ci avait tressaillit alors qu’il est affirmé qu’il tuerait le Roi des Roi. Ce Barius serait son ultime objectif et quand bien même échouerait-il, son héroïsme serait reconnus de son peuple et immortaliser dans les légendes… Dès lors, Vahamon n’avait qu’un seul et unique but, devenir l’ultime champion de Mordath…

Invité

Le Roi resta perplexe, tandis que sa lame restait bloqué sur le cou de son neuveu, traitre a la couronne légitime des Drows. Comment pouvait il ainsi changer d'avis? Pourquoi mettait il desormais la parole et les actes de son pére en doutes, aprés tant d'action a l'encontre du Roi lui méme.
Le Fer brillant de l'épée courte se glissa lentement, taillant une derniére fois la peau sombre du Vagabond.. Le Roi pouvait il faire confiance a ce rebelle? Devait il faire jouer les pactes du Sang vis a vis de lui?
Il jetta un regard sombre a ses gardes, qui chacuns restait en place, ne bougeant pas, mais leurs yeux ne pouvaient trahir leurs Haine envers celui qui se mettait autrefois en travers deleur chemin...
C'est le moment que choisit pour intervenir Lorrasti, le Chapelain, le sage, celui qui etait au coté du Roi depuis sa prise de pouvoir, le représentant de Mordath ici bas... Prétre du Chaos, aux pouvoirs inconnues, cet homme, elfe noir d'origine, possedait des yeux d'un noir incroyable, ainsi que la marque du sombre monarque sur le front. Ecouté dans la communauté des drows, il avait l'oreille du Roi car agissant pour la "Main du Chaos"...

La main du Roi se figea, tout en regardant le "Chapelain" se porter à ses cotés. Ce dernier avait un sourire fin, ses yeux noirs se posant sur le Vagabond, tandis qu'il arrivait sur la droite du Seigneur, ne lui adressant méme pas un seul coup d'oeil. Il resta la, consultant ce jeune Elfes noirs si rebelle en lui, si revenchard de la vie... Un legers rire sortit de sa bouche entre ouverte... Enfin, ses yeux croisérent ceux du Roi.
La piéce respiré la terreur, toujours a l'approche de ce personnage si mystérieux et glacial. Parlant peu, il etait pourtant a la téte d'un petit groupe de sorciers puissants, qui exécuté parfois une purge parmis les "infidéles". Froid et assassin, Lorrasti n'etait autre que la Voix du Chaos.

"Sire, vous devriez ecouter ce que vous dis ce jeune prince fougueux..."
"Que..."
"Je sent tant de puissance en lui, et Mordath voit en lui une arme redoutable. Fait accord a sa demande, ainsi le veut notre puissant monarque."
"Mais il pourrait nous trahir! Il.."
"Si il s'y amuse..."

Lorrasti se pencha doucement derriére Vahamon, ses lévres venant froller son oreille droite.. Sa main s'appuyant sur son epaule, laissant filtrer un peu de son Chaotique pouvoir, glacant le sang du Vagabond a son touché...

"Je ne donne pas chére de ta peau face a Mordath...."

Lorrasti relacha la pression, avant de se tourner vers le Roi.

"Accedez a sa requéte, qu'il prenne en mains l'armée, et qu'il la prepare au retour de notre Seigneur Sombre! N'oubliez pas, grand Roi, qui vous a mit en place..."

Le "Chapelain" rit légérement, avant de quitter la grande salle du Trone de fer. Le Roi, glacé dans l'effrois, se retira alors, se posant de nouveau sur son haut siége, avant de poser ses yeux de glace sur son neuveu..

"Léve toi Vahamon, Généralissime des armées..."

Invité

Les paroles du jeunes vagabond s’étaient terminer dans un écho silencieux dont seul son esprit pouvait percevoir, ce même échos lui semblait s’être envoler beaucoup plus loin qu’il ne ‘en aurait douté. Alors que la lame du Roi lui tailladait doucement la chair, que la douleur n’était à peine plus perceptible qu’un léger pincement, Vahamon ressenti un voile noir s’abattre sur son âme, son cœur s’écriais de peur alors qu’il s’efforçait de contrôler ses membres qui ne demandait qu’à s’enfuir avant que son destin ne sois sceller. Malgré cette peur intarissable, malgré ce sombre voile qui s’abattait d’une lenteur désespérante sur ses mielleuses pensées, l’espoir de ses ambitions rugissait en lui, dévorant jusqu’à ses propres peurs, écartant la moindre possibilité d’un échec. Ce même courage aux saveurs narcissiques, cette même confiance désabusée qu’il ressentait en ce moment n’était qu’engendré par la présence d’un inconnue, une présence mystérieuse qui lui était imperceptible jusqu’à ce que celle-ci ce dévoile. Lorsque le Roi s’avança devant lui, lorsque leurs visage se croisèrent, le vagabond ne pût rester insensible à cette expression qui lui semblait être celle de l’horreur, cette expression que son oncle dégageait était la même qui se dessinait lentement sur le propre visage du jeune vagabond. Le cœur du jeune elfe noir tremblait au même titre que celui du roi, tout deux semblait pressentir l’arrivé d’une puissance qui leur était de loin supérieur.

Le visage de Vahamon se durcit alors qu’il aperçu celui du nouveau venu, il ressentait émaner de cet être une puissance si intense que son sang en palpitait d’exaltation. Son cœur s’ouvrait doucement au voile maléfique, cette même enveloppe chaotique qui s’insinua lentement dans son esprit telle une araignée tissant sa toile. Avant même que l’inconnue ne fasse éruption, l’esprit de Vahamon en était déjà affecté, avant même que celui-ci ne s’adresse à lui, le vagabond était totalement soumis à la puissance du chaos, non par contraindre mais bien par l’ouverture de son propre inconscient à la puissance qu’il désirait obtenir. Le sang du jeune elfe noir bouillait d’un désire ardent de servir son nouveau maître, un maître qui était au-delà de son propre oncle, un maître qui était au-delà de la mort. Le simple nom de Mordath lui procura une extase écartant la moindre de ses appréhensions, il était à présent un fervent serviteur de la main chaotique, traître à son propre sang… Alors que la voix de la créature ce fit entendre, cette même froideur qui en émanait ne pouvait que lui glacé le sang, il pensa à son propre père qui devait se retourner milles fois dans son tombeau devant cette trahison. Peut lui importait à présent ce que son géniteur pouvait penser de lui, le destin de son peuple serais sa principale préoccupation, les conquêtes qu’il imaginait n’en serais que l’ultime expression.

S’approchant d’avantage de lui, Vahamon pouvait sentir l’haleine fétide de cet être aux pouvoirs incontestables, son corps épris d’un indéniable frisson alors que ce sinistre personnage s’adressa à lui d’une voix ferme. Fermant les yeux, le jeune vagabond n’eut pas besoin de réfléchir au sens des paroles prononcé par ce même sur-être. Ses mêmes paroles que celui-ci lui susurra à l’oreille, un avertissement contre toute tentative de trahison, un réconfort envers le choix qu’il venait lui-même de faire. Le puissant serviteur de Mordath avait décidé de l’épargner, plus que cela il répondait à sa soif de pouvoir… cette même ambitions lui semblait désormais accessible, un sourire ce dessina sur son visage alors que le roi d’un aire abasourdi observait la scène. Maîtrisant ses pensés, il pût deviner sans trop de mal que le personnage qui s’était adresser à lui n’était nul autre que le tout puissant Chapelain de Mordath, un personnage présent dans mainte légende, un inquisiteur de toute les époques éliminant les infidèles… Un être dont tous les jeunes elfes noirs connaissait des contes nimbelfique comme étant l’ultime pouvoir au-dessus de celui-même du roi. Vahamon resta incrédule devant ce spectacle, ce personnage des légendes existait belle et bien, plus que cela, il lui avait accordé sa rédemption alors qu’il aurait pût si facilement le châtier dans les tourments éternelles.

Le Vagabond observa le puissant Chapelain prendre congé dans un rire des plus sinistres. Peut-être ce délectait-il de l’affaissement soudain du Roi devant les instances supérieur? De cette même supposition, Vahamon ne pouvait que s’en délecter, son oncle aussi puissant soit-il s’était écraser devant l’autorité du Chapelain, d’une pensée bien incongrus Vahamon se demanda qu’elle être aurait osé s’opposer à cette même forme d’autorité suprême. D’un regard lucide, le vagabond se releva face à son roi. Celui-ci était à présent affaissé sur son trône, d’un regard interdit tout les deux se dévisagèrent jusqu’à ce que le roi ce décida finalement à prendre la parole. Cette même voix qui fût quelques instant plutôt d’une rigueur exemplaire, cette même voix qui avait dégagé tant de puissance n’était maintenant plus qu’une simple synopsie de ce qu’elle avait été autrefois. Cette même lassitude indigna le jeune elfe noir, malgré cette indignation il ne pût qu’être enthousiasme face aux paroles qui s’écoulèrent de la bouche de son seigneur. Le cœur battant d’une frénésie sans précédent, la victoire lui semblait total, son appuis sans précédant, sa confiance élevé au dessus de toute contrainte…. Le nouveau commandant des armées de Rhald’Or redressa fièrement la tête face à son Roi, d’un sourire percutant, la fierté de celui-ci n’en était qu’à son paroxysme.

«N’est-ce pas d’une délicieuse ironie, commença t’il d’une voix mielleuse. Le pantin que vous êtes, mon oncle se conforte-il dans ce rôle des plus singuliers? Alors que vous-mêmes êtes prisonnier de vôtre propre pouvoir, je serais le victorieux héros de Rhald’Or, le champion du tout puissant Mordath. L’heure n’est-elle pas aux festivités mon noble seigneur? Je n’étais qu’un simple vagabond, un prince déchu de tout son autorité, prisonnier de son désire de vengeance… La grâce que m’à conférer Mordath en ce jour seras à jamais l’annonce d’une nouvelle ère! Mon puissant souverain, par la puissance de notre ténébreux seigneur, je détruirais les peuples de la surface jusqu’à ce que leurs puissance ne soit réduis qu’à une simple poignée d’individus que nous enchaînerons à des chaînes et que nous torturerons pour le bon plaisir de notre divertissement. Soyez grée, Monseigneur, Vahamon le vagabond sera désormais une future légende, une légende qui surpassera la vôtre, mon oncle… Soyez-en fière, nous sommes du même sang… Et lorsque mon jour de gloire toucheras son apogée, je ne vous oublierais pas… Lorsque je serais sacré champion du chaos je peux vous assurez que vous en profiterais. Vos armées m’attendent désormais, la lourde tâche qui m’incombe sera la restructuration complète de notre politique militaire. Je m’incline devant votre pouvoir, Souverain de Rhald’Or et je vous demande humblement de m’informer sur nos effectifs. »

S’inclinant doucement, Vahamon soutins le regard de son souverain, respectueusement il écarta tout sentiment de vengeance à son égard et le salua avec la politesse qu’il était noblement pourvus. Le vagabond qu’il avait été n’étais à présent que l’ombre d’un passé qu’il tâcherait d’oublier. Vahamon Rhald’Or serais son nouveau nom, le général qu’il était serait sa seul source d’inspiration, tout comme ses ancêtres il allait connaître la gloire, une gloire qui l’immortaliserais dans les mémoires. D’un sourire fastidieux, le général de Rhald’Or regarda les gardes du Roi, ceux-ci semblait des plus mécontent… Éclatant d’un puissant rire, son regard malveillant se posa sur ses êtres qui étaient à présent ses subalternes.

» Vahamon le Vagabond